Ce soir, je sors les poubelles....

Ça fait un moment que je les sens "pessimiser" au fond du garage..
"Tu ne nous touches plus qu'une fois par semaine" (c'est le mercredi soir chez moi, ...)
Et voilà-t-y pas qu'aujourd'hui (hé oui, on est mercredi soir)
J'ouvre la porte du garage et que j'les trouvent, maquillées comme... j'sais pas quoi !
Excitées comme des puces : "Tu nous avais promis !"

Putain de bordel de merde ! Faut que j'arrête de torcher moi !
Ceci dit, les boîtes à ordures m'entourent,
Claquetant de leurs clapets malodorants.
Sautillantes sur leurs roues de 10.

La honte ! Mais chose promite chose dite !
Suivez-moi les filles on fait un tour de quartier,
Mais après, parole, les éboueurs vous récureront le fion.

Voilà sans doute pourquoi depuis lors les voisins
Me mouquatent, puants de la gueule....

D'un boa de guirlandes se parant en riant...


PS : Strophes de 5, 4, 3, 2 puis 1 vers... Comment ça s'appelle déjà ? Oui, je sais : une merde...

à bah merde, la strophe la plus courte j'la comprends même po... vous non plus hein ?!!!







hmmmm



vous non plus...?!

























...


:jean lefebvre dans la voix:


alors comme ça t'as un garage !!! et ben dites donc !!! c'est.... bien !





(casse toi mec, ya personne sur le forum... vas y vas y vas y vas y verront rien...)

Non, moi non plus.
Enfin, plus maintenant...

Où alors c'est toi qu'est con ?

Non, ça peut pas être ça...

Quoique...

Je lui fis un noeud pour ne pas oublier de la sortir de son lit clos douillet et embaumé d'odeurs dont personne ne veut plus après consommation, rejet tragique à court terme, destinée compressée, entassée dans un autre lieu, loin de ceux qui les lappèrent, les déchirèrent, les froissèrent, les épluchèrent, les raclèrent... triste destin sans mort petite ou grande, juste un vague recyclage pour ne pas admettre qu'on n'assume pas.. la merde mi organique, mi orgasmique, mi dinette, mi géré...
Lui tendis la main, la prenant du bout des doigts le temps de 108 marches, m'arrachant un dernier regard avant que d'être jeté dans un orphelinat vert.. vert comme son espoir fétide et désolé de ne pouvoir repousser le couvercle de l'oubli se rabattre sur son corps fragile, déjà déchiré d'une histoire quotidienne, répété à vomir de trop de revécu, la boule au ventre de n'être nourri que de rebus, de n'être bu que de lie... lit clos douillet quitté trop tôt car il n'est pas de laurier sur lequel s'endormir pour la moins belle... la pou parasite jamais bien traitée.

Avec vous le quotidien devient excitant.

Vivement que je fasse la vaisselle ce soir.

ouh là.. avec vaisselle on va friser l'érotisme

une histoire de doigts glissés dans l'étroitesse d'une flûte, dans un mouvement léger de va et vient tel une caresse pour ne pas briser le fragile contenant.. et je te parle pas de comment choper la queue d'une poêle chaude comme la braise pour en enlever délicatement les quelques gouttes de sauce hollandaise projetée pendant la préparation de la morue.

zouille a écrit:

ouh là.. avec vaisselle on va friser l'érotisme

une histoire de doigts glissés dans l'étroitesse d'une flûte, dans un mouvement léger de va et vient tel une caresse pour ne pas briser le fragile contenant.. et je te parle pas de comment choper la queue d'une poêle chaude comme la braise pour en enlever délicatement les quelques gouttes de sauce hollandaise projetée pendant la préparation de la morue.

Je te laisse, je vais remettre des piles dans mon lave-vaisselle.

Yves Ocean a écrit:

zouille a écrit:

ouh là.. avec vaisselle on va friser l'érotisme

une histoire de doigts glissés dans l'étroitesse d'une flûte, dans un mouvement léger de va et vient tel une caresse pour ne pas briser le fragile contenant.. et je te parle pas de comment choper la queue d'une poêle chaude comme la braise pour en enlever délicatement les quelques gouttes de sauce hollandaise projetée pendant la préparation de la morue.

Je te laisse, je vais remettre des piles dans mon lave-vaisselle.