De la Mystique

bon jvous la fait brève, maintenant que je suis l'élu, j'ai plus trop le temps, désolé...

pour rentrer direk dans le sujet, la plupart connaisse la marque de l'ange, savez ce con d'angelus qui nous empêche de l'ouvrir et qui nous a creusé à travers le bifteck une marque sous nasale et sus bouche...



bref (pas le temps, élu, tout ça...)



cette aprem, je sors de mon labeur, après avoir enfilé mon gros manteau pour affronter le froid hein, j'ai donc plusieurs couches de fringues sur wam...


alors que je marche dehors, un vent léger, je sens comme un tapotement sur mon épaule gauche, savez genre la blague on vous tapote sur l'épaule d'un côté et on se cache de l'autre, c'est drole vous devez savoir, vous êtes drole aussi...

deux tapotements sensibles et identiques sur mon épaule gauche, semblables à ceux qu'aurait produit un index, c'est du moins ce que instinctivement mon cerveau a analysé...




rebref (temps, élu...)


imaginez le ressentir de cette impression de surprise qui vous empare dans ces moments... avec tout ce que peut inclure la surprise (le doute, la peur, l'excitation, l'étonnement, une légère suée, un frisson, la curiosité etc ...)


seul bémol, je venais d'emprunter un passage piéton, après avoir logiquement tourné ce qui me sert d'encéphale à gauche puis à droite selon les indications du code du piéton et sur les conseils de mes ancêtres, et à ce moment je n'avais perçu aucune présence près de moi ! ni à gauche, ni à droite !... ni à gauche

et me voilà au milieu du passage piéton avec cette demi seconde de surprise qui commença dès le premier tapotage et qui s'intensifia dans une dimension intemporelle dès le second appui de cet index mystérieux...





brefin (élu...)






regardant à ma gauche, derrière moi, puis à ma droite... puis cherchant en vain n'importe où, même à plusieurs mètres où quelques rares inconnus vaquaient à leur occupations, au sol où un indice de la chute d'un objet aurait pu attirer mon attention, dans les feuillages ou dans le ciel pour voir si un oiseau facétieux se serait mis à prendre mon omoplate pour une cabine ottomane, ou si un objet volant non identifié réalisait l'exploit de presser avec la même intensité deux fois de suite au même endroit, je pris le temps de la réflexion dans cette dimension intemporelle que fut la surprise pour conclure qu'aucun objet physique ne m'avait réellement touché, et que ce doigt magique ne pouvait être que celui d'un ange venu m'interloquer, me signaler, me prévenir, m'élire, me sacrer, me bénir, me vénérer...




rebrefin...



je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je ne le saurais jamais, ce tapotement, je l'ai pourtant senti !
et dans la seconde qui a suivi la fin de ma recherche désespérée, j'ai pensé de suite à un ange !!! moi qui ne suit pas croyant du tout pourtant !
heureusement d'ailleurs, sinon je serais en train de croire en je ne sais quoi...



mais bon,



étrange, surprenant, magique, mystérieux...


MYSTIQUE !



ça c'est du topic...















et puis ça me permettra de référencer les trucs chelous qui m'arrivent parfois, comme cette fois où je me suis mis à courir sur l'eau pour aller chercher un ballon, ou quand j'avais réussi à survivre sans soin avec des trous de balles...



Saint Pitère, tome 1 jerry 0
créateur de topic charmant à souhait, qui ne voulait pas vraiment vous lire, mais qui avait besoin de le dire
(parce que c'est pas un puceau d'asexué d'ange qui m'empêchera de dire la vérité !)

de ces deux personnes me regardant, se regardant et m'annonçant avec un sourire radieux que j'étais auréolée de lumière, entourée par des "êtres" qui me "protégeaient".

no drog, no drunk

arriverais je à raconter l'histoire de ce pote qui alla diner un soir chez des amis nouvellement installés dans un duplex récent.
La soirée s'éternisant de cadavres de bouteilles non moins mortelles, le pote en question décide de ne pas rentrer en moto et de cuver sur place. AU cours de la soirée, la femme annonce qu'il y a des phénomènes un peu bizarres, lui montrant des lacérations derrière une porte séparant le rez de chaussée du 1er étage, porte claquée un soir, impossible à ouvrir et des bruits épouvantables.. bref mon pote va se vautrer sur le plumard du rez de chaussée un peu "tendu", l'aime pas trop ses sujets.
Le voilà sur le lit un peu excité, le sommeil difficile à trouver.. Il sombre et tout à coup il se réveille, pourtant seul dans cette minuscule chambre, il entend des ronflements.. de forts ronflements.. des ronflements comme si dans son lit y'avait quelqu'un...
Et ça pendant une grande partie de la nuit.. mon pote était mal, très mal.. autant dire qu'il lui était absolument impossible de fermer l'oeil, attendant le petit matin...
Bref au réveil auroral, il arrive au petit déjeuner la tête dans le cul, un poil livide, et surtout pressé de partir et il raconte son histoire à ses amis.
la nana se marre et dit "ah mais c'est le nain"
.. le nain?? quel nain???.. la nana de se marrer et de ne rien expliquer.. jsais pas trop ce qu'elle lui a raconté d'ailleurs.. toujours est il que peu de temps après mon pote dévale les escaliers, prend ses affaires, ouvre la porte et sort. Au même moment de l'appartement voisin sort .. un nain.

Dans ma prime jeunesse toxico-alcoolo, j'habitais comme il se doit le quartier de zonards d'une ville très improbable. Dans ma rue très en pente, de mes carreaux couverts recto de pluie, verso de crasse, je voyais l'immeuble délabré de Mona dont elle était l'unique occupante "gracieuse", concierge d'un vieux beau multi-propriétaire débarquant maxi une fois l'an au bras d'une pute blondasse, au volant d'un truc de sport de beauf ultra-voyant, pour vérifier l'intégrité de ses biens.
Mona était l'entraineuse vedette d'un bar de nuit à l'autre bout de la ville, dans un de ces quartiers chauds-minables que je n'avais pas les moyens de fréquenter.
Mona n'était pas laide. Mona n'était pas belle. Ni maigre, ni grosse, juste elle. Mona était FEMME. Avec des majuscules PARTOUT. Le genre que t'hésites pas à payer ta bouteille de champagne.
Elle m'a vendu des tas de trucs dont je n'avais pas besoin, mais elle m'a aussi nourri les jours où je ne savais même plus que j'avais faim.
Elle faisait souvent péter mes carreaux pour annoncer sa venue, Vénus à moitié nue , traversant la rue en hurlant "Fais chauffer la douche. J'suis dans l'jus". Mona n'avait pas l'eau dans son immeuble !
Une profonde nuit, mon prénom hurlé dans la rue : "Putain ! Mona m'appelle !" . La belle sorcière hurle : "On m'a jeté un sort ! Y'a un meuble ensorcelé chez moi".
Même pas le temps de m'habiller je suis à sa botte. "Aides-moi à foutre cette commode dehors". me lance-t-elle.
A peine posées les mains sur le plateau du meuble je ressens des picotements d'acide de batterie dans les bras. Pas question de lâcher cependant. "Jettes-moi cette merde dans la cour !" hurle Mona.
Par la fenêtre le meuble passe. Ma sorcière, lourds cheveux luisants, enjambe d'un bond l'appui et craque une allumette. La commode instantanément s'enflamme magnifiant la belle d'un demi-sourire et de ses yeux - que-trente-ans-plus-tard-j'en-ai-plus-jamais-vu-des-comme-ça - de gagnante comme celle qui a marqué un point contre le diable.
La dernière fois que j'ai vu Mona, c'était quelques semaines plus tard, le front collé à la vitre, j'admirai, comme un connard de toxico, les merveilles que l'on peut voir dans une goutte d'eau ruisselante illuminée par un gyro bleu, celui des deux anges en blouse blanche qui ont embarqué Mona... Elle ne m'a même pas regardé je crois. Je ne l'ai pas revu. Depuis je vais mieux. Je crois...

auj, j'ai eu des passages où mon esprit pensait, mais je vous le jure, je faisais pas exprès, j'avais bu...

bref, et donc mon esprit pensait "tiens, faudrait que tu apprennes des langues nouvelles, arabe, chinois, russe, italien"... "des trucs qu'on faisait pas à l'école, mais qui serait trop cool de connaitre"...

et l'idée m'effleure... en début de soirée...

plus tard, je tombe par hasard sur des vidéos d'un contact facebook...

et je m'interroge sur une des personnes, et au final, je tombe sur des informations sur la langue esperanto !


tiens, coincidences, hasard...???! (j'ai pas cherché le topic sur le hasard tiens)...

rebref, encore plus tard, j'y repense comme ça en glandant sur le net...


et j'ouvre ma boite mail... je vois 1 spam... je clique pour ouvrir les spams et supprimer... le mail c'est :
"apprenez rapidement une nouvelle langue"





c'est fou la vie parfois hein !?!



(rassurez vous, je vais jamais prendre le temps d'apprendre une langue, en tant que procrastinateur, ça ne serait pas sérieux... mais quand même, c'est fou la vie parfois hein !)

Attention, bientôt sur ce topic, une super anecdote d'Yves Océan.

Stay connected.

Je parie que vous êtes super impatients.

non

zouille a écrit:

non

Menteuse.

gaulée

sûre que si tu veux que je reste un peu va falloir la cracher ta valda
Pitère lui me parle plus

Je dirais rien tant que vous m'aurez pas dit que vous êtes impatients.

Un superlatif de type super, hyper ou ultra serait apprécié.

ah dommage j'avais "supra" mais c'est pas sur la liste !
Bien bah tant pis alors

je suis supratient en effet !

Ok, alors la semaine dernière, après une journée longue et pénible comme toutes celles que m'offrent ma triste vie, je décidai de m'allonger sur mon canapé - sobre et ô combien spartiate - pour prendre un peu de repos et oublier les nombreux soucis du quotidien.

Alors que je m'étais profondément assoupi, et que je jouissais avec une inconsciente délectation de cet instant de répit dans la cruauté, la violence et la noirceur de mon quotidien, mon radio-réveil se mit subitement en marche, avant de s'arrêter juste après avoir fait son office. Un peu désorienté, je pensai d'abord que nous étions le matin, mais je repris vite mes esprits et redevins maître du contexte spatio-temporel.

Pour expliquer la mise en marche inopinée de mon radio réveil, je me dis d'abord qu'une coupure d'électricité avait dû le dérégler, ou alors c'était peut-être moi en l'éteignant le matin même. Mais non, absolument pas. Le réveil était parfaitement réglé, calé sur 5h30 comme d'habitude.

Submergé par la perplexité, je m'assis alors dans mon fauteuil de bureau préféré pour réfléchir à la situation et envisager les éventuelles poursuites judiciaires que je pourrais intenter au fabricant de mon réveil. Et là, alors que je me relevai pour aller soulager une pression prostatique trop importante, voilà que l'appuie-coude de fauteuil cède sous la pression exercée par mon bras, certes relativement musclé (100 pompes effectuées hier soir après 25 km de vélo, je vous en laisse juge).

D'un coup je sens le complot sourdre contre moi. Une puissance obscure voulait ma perte, ma déchéance, mon déclin, mon déshonneur, mon atrophie, mon rapetissement. Pourquoi ? Soif de pouvoir ? Jalousie ? Besoin de s'occuper ?

un peu torché peut être non?

mais tu sais qu'avec ce talent d'écriture, yen a qui en font des bouquins qui se vendent de ces histoires !

sûre y'en a même qui avec des nouilles comme la tienne font des pâtes pour les copains

zouille a écrit:

sûre y'en a même qui avec des nouilles comme la tienne font des pâtes pour les copains

Bim !

zouille a écrit:

sûre y'en a même qui avec des nouilles comme la tienne font des pâtes pour les copains

Et pour les copines je fais des pattes à la carbonara


Et contre-bim !

confonds pas avec l'endive à la béchamel parce que j'ai un doute sur les bouts de lardons