ce "temps" qui nous échappe

vous savez celui à côté duquel on passe.. non pas parce que on dit qu'on ne l'a pas. Non je parle de celui dont on n'a pas conscience, de quand on dort. Des instants endormis dans notre vie, dont on ne se souviendra jamais parce que on ne les a pas vécus... vous savez??
je veux dire cette part d'incertitude, d'inconnu, cette part obscure, celle de la nuit...
Quant toi tu dors, la nuit ici, d'autres boivent un verre, écrive un truc, mate la télé, écoute de la zique en fumant ou en refaisant le monde ou en refaisant l'amour, sont assis par terre quelque part et regarde le ciel ou les errants qui passent, lisent un bouquin parce qu'insomniaque ou absorbé, papote sur ordi, repeignent un meuble ou terminent un boulot, pleurent la mort ou la solitude, jouent aux cartes ou je ne sais quoi d'autres... la vie de la nuit qu'on ne vit pas toujours... ce moment où justement tout peut être différent, plus intense... ce moment où le corps réclame le lâcher prise.

En ce moment je travail a deux pas d'un métro en plein coeur d'un quartier d'affaire, de là où je travail j'ai une vue incroyable sur un flot continue de "gens", vous, moi, qui vont, viennent, sortent du métro,y entrent, je fais mes bouquets et je tourne la tête sur ce bout de rue qui baigne sous le soleil de 11h à 17h, je vois du couple, des amis qui se retrouvent, des amants qui s'embrassent furtivement en sortant du "cabinet" , de superbes femmes qui traversent juste en face, je les vois en ligne au pied du feu rouge... je sors faire semblant de vérifier une plante et je fais un grand sourire à celle qui me fais le plus d'effet. Je suis grâve.

Mega Tron Man a écrit:

En ce moment je travail a deux pas d'un métro en plein coeur d'un quartier d'affaire, de là où je travail j'ai une vue incroyable sur un flot continue de "gens", vous, moi, qui vont, viennent, sortent du métro,y entrent, je fais mes bouquets et je tourne la tête sur ce bout de rue qui baigne sous le soleil de 11h à 17h, je vois du couple, des amis qui se retrouvent, des amants qui s'embrassent furtivement en sortant du "cabinet" , de superbes femmes qui traversent juste en face, je les vois en ligne au pied du feu rouge... je sors faire semblant de vérifier une plante et je fais un grand sourire à celle qui me fais le plus d'effet. Je suis grâve.

non je crois que tu absorbes, que tu es sensible.. photo sensible??... bon t'es bien un peu barré mais on pardonne à celui qui aime les fleurs

Moi barré, toi flingué, les autres fondus.... tous ici

Il faut en absorber le plus possible oui

merci

# Erzsébet Báthory : Complètement obsédée par la beauté et la jeunesse éternelle, la Comtesse de Sang (1560 – 1614) est soupçonnée d’avoir tué environ 610 jeunes filles en Hongrie pour se baigner ensuite dans leur sang en vue de retarder son vieillissement , et que sa passion pour les fleurs etait sans limite .

une transylvaine aussi????
on parle de la nuit , tu parles d'une dracule... c'est ça j'ai bon???

zouille a écrit:

vous savez celui à côté duquel on passe.. non pas parce que on dit qu'on ne l'a pas. Non je parle de celui dont on n'a pas conscience, de quand on dort. Des instants endormis dans notre vie, dont on ne se souviendra jamais parce que on ne les a pas vécus... vous savez??
je veux dire cette part d'incertitude, d'inconnu, cette part obscure, celle de la nuit...
Quant toi tu dors, la nuit ici, d'autres boivent un verre, écrive un truc, mate la télé, écoute de la zique en fumant ou en refaisant le monde ou en refaisant l'amour, sont assis par terre quelque part et regarde le ciel ou les errants qui passent, lisent un bouquin parce qu'insomniaque ou absorbé, papote sur ordi, repeignent un meuble ou terminent un boulot, pleurent la mort ou la solitude, jouent aux cartes ou je ne sais quoi d'autres... la vie de la nuit qu'on ne vit pas toujours... ce moment où justement tout peut être différent, plus intense... ce moment où le corps réclame le lâcher prise.

Ouep !
Même que perso, j'ai toujours l'impression d'être comme un roi dans ces moments nocturnes, quand enfin tu peux abandonner le trottoir pour la route vidée de ses voitures, quand toutes les lumières sont éteintes et que les gens écrasent, te laissant la plénitude de la vie pour toi seul, et que tu te laisses aller à toutes les élucubrations qui, au milieu des gens et de l'activité diurne, n'apparaitraient que comme de la folie aux yeux du tout-venant.

Après, il faut savoir créer l'ambiance là-dessus... je renvoie pour ça au topic "le morceau de la nuit", que les contributeurs ont largement innondé de bons sons planants parfaits pour accompagner ces purs moments d'introspection et de réalisation de soi-même.

zouille a écrit:

une transylvaine aussi????
on parle de la nuit , tu parles d'une dracule... c'est ça j'ai bon???

Exact .

Mais bon sauf qu'a l'époque on devait pas pardonner a ceux qui aiment les fleurs .

Endemic a écrit:

zouille a écrit:

une transylvaine aussi????
on parle de la nuit , tu parles d'une dracule... c'est ça j'ai bon???

Exact .

Mais bon sauf qu'a l'époque on devait pas pardonner a ceux qui aiment les fleurs .

en 1789, le lys n'était pas au top de la tendance je te concède ça...
la rose rouge chez les Chrétiens contemporains de JC, ça craignait aussi un peu

:mode hors sujet, hors temps:

le temps va s'échapper du tuba tout à l'heure, à moins que ça ne soit l'air du temps..

Ouais mais bon toutes les 10 minutes tu peux te laisser aller à une création dans un vase, les mains dans l'eau, les feuilles qui passent entres les doigts, les instruments qui filent sur les tiges, tiens aujoud'hui j'vais faire que du jaune, tout sera jaune... et pourquoi pas y incorporer des citrons vert, des bonbons..; ne pas oublier le Pierre de Ronsard de Mme truc qui le veut parme à tout prix, puis mettre des cds toute la journée, travailler en musique c'est très très important... ah oui et fumer un oinj discrétos entre le Dipladénias et les fleurs de pavots.

h - 1


Put Your Money Where Your Mouth Is

https://www.youtube.com/watch?v=RUhrqTir2RE

dormir c'est mourir

manger c'est tricher...



oui c'est bon, on les connait les dictons d'alcoolos...



allez zouille, prend un café et va balayer la cuisine, Lu a encore saloper tout après la vaisselle...

Le temps t'accule et le temps perd rarement...

Endemic a écrit:

# Erzsébet Báthory : Complètement obsédée par la beauté et la jeunesse éternelle, la Comtesse de Sang (1560 – 1614) est soupçonnée d’avoir tué environ 610 jeunes filles en Hongrie pour se baigner ensuite dans leur sang en vue de retarder son vieillissement , et que sa passion pour les fleurs etait sans limite .

le problème si tu veux c'est que sur ce forum y a pas 610 jeunes filles...




Tcho

Mega Tron Man a écrit:

Endemic a écrit:

# Erzsébet Báthory : Complètement obsédée par la beauté et la jeunesse éternelle, la Comtesse de Sang (1560 – 1614) est soupçonnée d’avoir tué environ 610 jeunes filles en Hongrie pour se baigner ensuite dans leur sang en vue de retarder son vieillissement , et que sa passion pour les fleurs etait sans limite .

le problème si tu veux c'est que sur ce forum y a pas 610 jeunes filles...




Tcho

heureusement pour nous, y'a queue des branleurs

Toi à l'oreille tu dois être dans la case:





Jeune fille en Fleur


Toi

Mega Tron Man a écrit:

Toi à l'oreille tu dois être dans la case:





Jeune fille en Fleur


Toi

y'en a qui ont l'ouïe fine

je lisais un truc qui racontait que selon le nombre de chakra que l'on a d'ouvert, on dort plus ou moins longtemps

ce temps qui nous écharpe...





Oscillococcinum!

Peter Esteven a écrit:

ce temps qui nous écharpe...





Oscillococcinum!

c'est toi qu'est dead

zouille a écrit:

Peter Esteven a écrit:

ce temps qui nous écharpe...





Oscillococcinum!

c'est toi qu'est dead

Evil ?

Sinon le taf de nuit ça m'déglingue la notion du temps.

Ha ! il fait beau !

ce temps... cette nuit où je fus perdue entre un moment d'éveil et de sommeil. Il m'a semblé long pleinement présent dans son combat pour émerger ou pour replonger. Et si étrange... le labyrinthe de Zouille où toute était si clair et si confus, si réel et pourtant si chimérique. Je me rappelle lutter pour remonter aggrippant mon conscient aux rebords de mes paupières pour les forcer à rester ouverts, m'y glisser, happée au même moment dans une autre histoire parallèle où le perfide subconscient me racontait un autre réveil.
...
ouep super étrange, ce n'était peut être qu'un simple rêve et pourtant j'entendais ce qui se passait dehors, précisément comme si tout était amplifié ou détaillé.
Et l'autre réveil, celui du petit matin, amer, sommée d'abandonner un autre moment fugitif et intense, de ces rêves qui ne reviennent que trop rarement, ces rêves où on retrouve ce qui nous rend heureux

mouarf, si c'est pour lire ce genre de conneries, mieux vaut se recoucher

Peter Esteven a écrit:

mouarf, si c'est pour lire ce genre de conneries, mieux vaut se recoucher

et Ducon si c'est pour être systématiquement désagréable tu t'abstiens surtout à mon endroit

la critique est toujours facile n'est ce pas... reste donc dans ton pieu avec ton humeur de chiottes et si t'as encore un peu de bon sens carre le toi - le pieu du même nom - dans le cul, ça t'occupera un petit moment

zouille a écrit:

la critique est toujours facile n'est ce pas...

Pas toujours... la preuve...

zouille a écrit:

reste donc dans ton pieu avec ton humeur de chiottes et si t'as encore un peu de bon sens carre le toi - le pieu du même nom - dans le cul

Tu aurais pu dire par exemple :

reste dans ta baudruche avec ton humeur de chiottes et si t'as encore un
peu de bon sens carre la toi - la 1ere de France du même nom- DTC


et sinon tu écris :

zouille a écrit:

le labyrinthe de Zouille où toute était si clair et si confus, si réel et pourtant si chimérique.

Il faut écrire "TOUT était si clair...."

Si tu écris TOUTE, il faut tout accorder et ponctuer :

"Le labyrinthe de Zouille où toute, était si claire et si confuse, si réelle et
si chimérique"

Pour ma part j'aurai écrit "entière" au lieu de "toute" dans cette
configuration... en 1 mot.


Ah oui.... Bonjour Zouille

Le bonheur n'a pas de mémoire. Le temps qui passe est un adieu.

Objet Du Désir a écrit:

Le bonheur n'a pas de mémoire. Le temps qui passe est un adieu.

très joli ! je m'approprie les droits de cette phrase et je vends des livres...


j'avance de 4 cases et j'achète la rue du bon temps...

Peter Esteven a écrit:

Objet Du Désir a écrit:

Le bonheur n'a pas de mémoire. Le temps qui passe est un adieu.

très joli ! je m'approprie les droits de cette phrase et je vends des livres...


j'avance de 4 cases et j'achète la rue du bon temps...

mes drôles vous flattez les mots qui sentent beau