A LIRE !

Ici, on donne quelques conseils avisés de lecture bénéfique ! Vous avez kiffé ? Sans doute ça en fera kiffer d'autres. Alors on balance.

Je suis en train de lire "Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes", de Robert M. Pirsig. Outre le fait que le titre fasse sourire les gens qui matent ma couverture dans le métro, ce bouquin est une mine de reflexion menée par un bon schizo des familles, qui se posent des questions existencielles avec une érudition et un sens de la méthode très attirant. Un CHATAUQUA, comme il le dit dans l'ouvrage, soit un truc entre la conférence érudite et le prêche. Vous mélangez ça avec un road trip à l'américaine, et quelques considérations mécaniques mélées de commentaire sur la nature humaine, et vous avez un léger aperçu de la richesse du bouquin.
Perso, je kiffe.

extrait de "extrêmement fort et incroyablement près" de J Safran Foer que je viens de commencer

"... il y a plus de gens vivants aujourd'hui qu'il n'en est mort dans toute l'histoire de l'humanité. Autrement dit, si tout le monde voulait jouer Hamlet en même temps, ce serait impossible, parce qu'il n'y aurait pas assez de crânes".

zouille a écrit:

extrait de "extrêmement fort et incroyablement près" de J Safran Foer que je viens de commencer

"... il y a plus de gens vivants aujourd'hui qu'il n'en est mort dans toute l'histoire de l'humanité. Autrement dit, si tout le monde voulait jouer Hamlet en même temps, ce serait impossible, parce qu'il n'y aurait pas assez de crânes".

ben, je vais (encore) te sembler relou mais ça commence par une idiotie ton livre !!

106.456.367.669, c'est le nombre d'êtres humains estimé, qu'a porté la terre selon les calculs récents les plus sérieux (Carl Haub pour celui que j'ai trouvé sur gogol...)

Guig a écrit:

zouille a écrit:

extrait de "extrêmement fort et incroyablement près" de J Safran Foer que je viens de commencer

"... il y a plus de gens vivants aujourd'hui qu'il n'en est mort dans toute l'histoire de l'humanité. Autrement dit, si tout le monde voulait jouer Hamlet en même temps, ce serait impossible, parce qu'il n'y aurait pas assez de crânes".

ben, je vais (encore) te sembler relou mais ça commence par une idiotie ton livre !!

106.456.367.669, c'est le nombre d'êtres humains estimé, qu'a porté la terre selon les calculs récents les plus sérieux (Carl Haub pour celui que j'ai trouvé sur gogol...)

oui mais dans ces calculs politiquement corrects ils incluent les noirs, les jaunes, les arabes, les indiens, les juifs, les inuits, les homosexuels, les gitans et les grecs...




tu devrais connaître zouille depuis le temps !


tu sais c'est elle qui dit que les nazis ont le droit à une seconde chance !!!!

Peter Esteven a écrit:

oui mais dans ces calculs politiquement corrects ils incluent les noirs, les jaunes, les arabes, les indiens, les juifs, les inuits, les homosexuels, les gitans et les grecs...




tu devrais connaître zouille depuis le temps !


tu sais c'est elle qui dit que les nazis ont le droit à une seconde chance !!!!

c'est vrai, désolé, au temps pour moi !


pas les webmaster non plus j'imagine ?!

Peter Esteven a écrit:

Guig a écrit:

zouille a écrit:

extrait de "extrêmement fort et incroyablement près" de J Safran Foer que je viens de commencer

"... il y a plus de gens vivants aujourd'hui qu'il n'en est mort dans toute l'histoire de l'humanité. Autrement dit, si tout le monde voulait jouer Hamlet en même temps, ce serait impossible, parce qu'il n'y aurait pas assez de crânes".

ben, je vais (encore) te sembler relou mais ça commence par une idiotie ton livre !!

106.456.367.669, c'est le nombre d'êtres humains estimé, qu'a porté la terre selon les calculs récents les plus sérieux (Carl Haub pour celui que j'ai trouvé sur gogol...)

oui mais dans ces calculs politiquement corrects ils incluent les noirs, les jaunes, les arabes, les indiens, les juifs, les inuits, les homosexuels, les gitans et les grecs...




tu devrais connaître zouille depuis le temps !


tu sais c'est elle qui dit que les nazis ont le droit à une seconde chance !!!!

????? euh Piteure, y'a des choses qui ne me font pas rire

peu improte GUigg, en fait je n'ai fait que citer un petit bout de multiples petites choses qui font sourire... ce bouquin regorge de petits réflexions du genre, servi avec une grande émotion et une grande fluidité par un fils qui a perdu son père dans le drame du 11 septembre.

zouille a écrit:

peu improte GUigg, en fait je n'ai fait que citer un petit bout de multiples petites choses qui font sourire... ce bouquin regorge de petits réflexions du genre, servi avec une grande émotion et une grande fluidité par un fils qui a perdu son père dans le drame du 11 septembre.

j'espérais juste qu'il ne basait pas l'ensemble du raisonnement de son livre sur ce postulat...à priori ce n'est pas le cas et tu trouve son livre intéressant, donc je ne dis rien...

zouille a écrit:

????? euh Piteure, y'a des choses qui ne me font pas rire

oops...


comme on m'avait dit qu'on pouvait rire de tout mais pas avec n'importe qui...

et comme pour moi, tu n'es pas n'importe qui...

t'es quand même zouille quoi ! quand même !

t'es une fleur !

Piteur, Guigg je vous love

bon c'est aps tout mais y'a 10 minutes z'ont dit coucou aux brestois à la radio.. par contre mes couilles pour dire coucou aux parigots... ça pour flatter la province ça sait le faire hein.. comme si les parigots tête de veaux ils z'avaient pas besoin d'amour

m'énerve

si si j'insiste ce bouquin est délicieux et tendre.. ça me donne furieusement envie de redevenir une enfant pour écrire tout ce qu'on ne laisse pas écrire aux enfants


Coup de coeur de zouzouille

la lamentation du prépuce
de
Shalom Auslander

je sais pas si j'ai un cul plus gros encore que d'hab mais voilà le troisième bouquin que j'entame et c'est encore du bonheur en barre

Don Juan ou la vie de Byron d'André Maurois.
Biographie très prenante du poète romantique anglais, à la vie d'aventurier dilettante et cynique romanesque à souhait; donne envie de visiter Ravenne, séjour d'une brève éclaircie de bonheur calme dans sa vie.

eusébio

page 7 Eusèbe, dernier volume, case en bas à droite

"De mon souffle et mon sang
N'étant point économe
Je suis dès cet instant
Monsieur du loup, votre homme" ???

(ooops, vu: le dernier est sorti...)





(ce masque me sied, en effet... )

La Duchesse de Langeais, de Balzac. Menaces de mort, intrigues de salon, enlèvements, scènes de parloir de couvent à la Casanova, barque accostant de nuit sur une rive étrangère, société secrète; et avec tout ce fatras rocambolesque, je marche! n étonnamment jeune et agréable Balzac; lu en me souvenant avoir été un temps au moins une fois un Armand de Montriveau...

Millénaire, mode d'emploi de James G. Ballard. Des extraits de critiques et d'articles du génial Ballard. Que du bon, mangez-en.

Orteil a écrit:

La Duchesse de Langeais, de Balzac. Menaces de mort, intrigues de salon, enlèvements, scènes de parloir de couvent à la Casanova, barque accostant de nuit sur une rive étrangère, société secrète; et avec tout ce fatras rocambolesque, je marche! n étonnamment jeune et agréable Balzac; lu en me souvenant avoir été un temps au moins une fois un Armand de Montriveau...

Millénaire, mode d'emploi de James G. Ballard. Des extraits de critiques et d'articles du génial Ballard. Que du bon, mangez-en.

mon Zézèbe de Mon Rie de Veau, tu me ... nous .. manques

au Train Bleu je fus, scrutant chaque visage de passants passagers, le sachet cristal du sandwich ramolli de trop d'attente, crissant entre mes doigts transits par ces courants d'air incessants ne brisant pas la glace de notre éloignement. Eusébio des montagnes, Orteil de mon pied droit avec lequel je trace des lettres maladroites dans la bouillasse de la rue, triste résultat d'une alchimie dégueue entre des flocons déposés si blancs et des échappées carbo non de pâtes mais de gaz, parce que l'homme ne souffre pas d'oublier sa putain de caisse ne serait-de qu'une journée .. une toute petite journée.

extrat de mon livre "Zézèbe et le sandwich magique du train bleu" que j'ai pas encore écrit

Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage & Tant que je serai noire de Maya Angelou.

Il s'agit des mémoires de Maya Angelou, comédienne et poétesse noire américaine.
Le premier tome raconte son enfance de petite fille noire dans le sud des États-Unis avant les droits civiques, à l'époque de la ségrégation.
Le second tome débute en 1957 lorsque, décidée à devenir écrivain, elle part avec son fils, Guy, pour rejoindre Harlem, épicentre de l’activité intellectuelle des Noirs américains. Elle participe aux bouleversements de l’époque et rencontre des artistes comme Billie Holiday et James Baldwin, et les leaders du mouvement des droits civiques, Malcolm X et Martin Luther King. Enfin, conquise par Vusumzi Make, qui se bat pour la liberté des Noirs d’Afrique du Sud, elle part vivre en Afrique, théâtre des luttes anticolonialistes, où elle devient journaliste.

Maya nous fait partager le point de vue des personnes noires, leur souffrance au quotidien, et leur combat pour les droits civiques dans cette Amérique blanche raciste et hypocrite. Un beau morceau d'histoire contemporaine, savoureusement raconté, passionnant.

Peter Høeg : la petite fille silencieuse
Edition : actes sud

Après des années de silence et d'isolement, dans un roman à la fois picaresque et musical, une aventure qui devient réflexion philosophique et fascination pour l'enfance, Peter Høeg nous livre très subtilement sa vision marqué par 3 éléments fondamentaux : la violence, l'angoisse et la perception équivoque de la réalité.

bon, suis à la page 235 je le recommande pendant ces journées où je suis assise tout près de la cheminée qui crépite, puisque cette neige en bord de mer m'empêche de bouger...et cette vilaine entorse : trop classe ce plâtre vert, très glam !

Bye bye Mr. Salinger.


J.D. Salinger était «le bernard-l’hermite de la littérature américaine» titre le magazine Time.

«Vraiment ? Il était encore vivant ?» Parmi les toutes premières réactions hier aux Etats-Unis à l’annonce du décès de Jerome David Salinger, beaucoup étaient teintées d’une pointe d’insolence plutôt rare en cette occasion.

Il était «le bernard-l’hermite de la littérature américaine» titre ainsi Richard Lacayo, du magazine Time, revenant, comme tous les autres biographes, sur l’étrange retraite de l’écrivain, depuis les années 60, dans sa petite maison du New Hampshire. «Lorsqu’il émergeait, c’était généralement pour se plaindre que quelqu’un frappait à sa coquille», rappelle Richard Lacayo.

En 1987, l’écrivain était remonté jusqu’à la Cour suprême des Etats-Unis pour faire interdire, avec succès, la publication d’une biographie citant des extraits de sa correspondance. J.D. Salinger était «le Garbo des lettres», ose aussi Charles McGrath dans le New York Times,«célèbre pour le fait de ne pas vouloir être célèbre».

Cette retraite particulièrement spectaculaire, inhabituelle et dérangeante, n’empêche pas que J.D. Salinger reste considéré comme l’un des plus grands écrivains de l’Amérique contemporaine. L’Attrape-Cœurs«a été pendant des décennies un rite de passage universel pour les adolescents, le manifeste d’une jeunesse désenchantée», rappelle Richard Lacayo, du Time.

Avant lui, James Joyce ou Ernest Hemingway avaient aussi «inventé des jeunes gens mécontents».«Mais Salinger a créé Holden Caulfield [le héros de l’Attrape-Cœurs, ndlr] au moment même où la culture teenager américaine est née, continue Lacayo. Toute une génération de jeunes rebelles s’est retrouvée dans ce jeune rebelle particulier.»

L’assassin de John Lennon, Mark David Chapman, a ainsi expliqué vouloir «promouvoir la lecture» du roman de J.D. Salinger. Un autre jeune dérangé, John Hinckley, avait aussi laissé dans sa chambre d’hôtel un exemplaire de l’Attrape-Cœurs, avant de tenter d’assassiner le président Ronald Reagan, souligne Richard Lacayo. Maintenant que l’ermite est mort, on pourra peut-être mieux fouiller sa coquille, semble-t-on s’impatienter aux Etats-Unis.

Les éditeurs sont bien sûr à l’affût de textes inédits que pourrait avoir laissé le reclus. «Avec la mort de Salinger, va-t-on enfin filmer l’Attrape-Cœurs ?» s’interrogeait déjà hier aussi un blog du New York Post.

Depuis des décennies, les producteurs se heurtaient à un mur lorsqu’ils cherchaient à acquérir les droits de ses œuvres, rappelle encore le blog. Une seule nouvelle de Salinger, «L’oncle Wiggly du Connecticut», a pu être adaptée au cinéma. L’écrivain avait si peu apprécié le film de Mark Robson, qu’il n’a plus jamais autorisé l’adaptation d’aucune de ses œuvres. «Ses héritiers seront peut-être plus coopératifs» espère le New York Post.

http://www.liberation.fr/culture/0101616328-il-a-accompagne-la-culture-teenager

Un homme, un vrai de Tom Wolfe.

Dans "Un homme, un vrai", Tom Wolfe dépeint avec méticulosité la société d'Atlanta aux États-Unis, au travers des conflits sociaux, culturels et surtout racistes de cette ville du sud. Avec les destins de plusieurs personnages aux univers différents mais qui dont les chemins vont se croiser.

Un pavé impressionnant (plus de 1000 pages ...), cruel, drôle et impitoyable qui vous tient en haleine des jours d'affilée, Tom Wolfe est un écrivain, un vrai.


Où on va papa ? de Jean-Louis Fournier.

Jean-Louis Fournier nous raconte avec une honnêteté désarmante son histoire de père de deux enfants handicapés. Il nous dit ses regrets, sa jalousie vis a vis des autres parents, ses difficultés ...

Avec beaucoup de pudeur, d'émotion, de tendresse mais également énormément d'humour, l'auteur nous raconte la jeunesse particulière de ses deux garçons handicapés. Un livre touchant et drôle qui ne laisse pas indifferent...

l'Eternaute




Scénario de l'Argentin Héctor Germán Oesterheld

en dessins par Francisco Solano López

Edition Vertige Graphique


à Lire c'est magnifique !

Landrock a écrit:

Bye bye Mr. Salinger.


J.D. Salinger était «le bernard-l’hermite de la littérature américaine» titre le magazine Time.

(...)


http://www.liberation.fr/culture/0101616328-il-a-accompagne-la-culture-teenager

Yo Landy !
J'ai lu l'attrappe-coeur tout dernièrement... une bonne grosse claque. J'ai adoré le ton; je ne peux qu'abonder à ton hommage, et conseiller aux lecteurs qui ne l'ont pas encore lu de s'y arrêter...

une fois n'est pas coutume, je ne sais pas lire mais je suis tombé par dessus par hasard et j'ai trouvé ça pas mal du tout du tout !





Censure et Caricatures


En laissant la part belle aux illustrations, ‘Censure et caricatures’ étudie des exemples concrets, montrant souvent d’éloquents avant/après passage du censeur. Très riche, ce beau livre est guidé par un humour et un ton souvent ironique qui colle parfaitement au sujet. Il fait en plus, pour notre plus grand bonheur, office de compilation des meilleurs (c’est-à-dire des pires) dessins et couvertures de l’histoire, particulièrement ceux du magazine Hara Kiri, hilarantes.
Un ouvrage ludique et intelligent, qui a le mérite de rappeler que la liberté d’expression est à entretenir chaque jour, sous peine de la voir s’étioler. Malheureusement, à voir les dessins des années 1970 ou 1980, on se dit que la régression a peut-être déjà commencé…

Achille au pied léger.
Stefano Benni
(collection Babel)

drôlissime, tendre, merveilleusement bien écrit, un vrai régal

Résumé du livre

Ulysse, auteur en mal d'inspiration, travaille dans une petite maison d'édition du nom de Forge qui, face à une concurrence de plus en plus déchaînée, est menacée de perdre son âme. Frappé par des accès de sommeil impromptus et poursuivi, jusque dans ses rêves, par les auteurs des manuscrits qu'il doit lire, il se réfugie dans son amour pour Pilar Pénélope, une BTLSPS (beauté typiquement latino sans permis de séjour), mais cède également volontiers aux avances de sirènes telles que Circé, secrétaire du directeur de la maison d'édition... C'est alors qu'Ulysse reçoit un étrange courriel provenant d'un certain Achille, qui souhaiterait lui parler. Intrigué, il accepte et découvre, au fin fond d'un palais bourgeois, un jeune homme cloué à vie dans un fauteuil roulant. Une amitié hors du commun naît entre eux ; elle bouleversera leurs existences.

La vie en sourdine de David Lodge

Desmond a des problèmes d'ouïe. Et d'ennui. Professeur de linguistique fraîchement retraité, il consacre son ordinaire à la lecture du Guardian, aux activités culturo-mondaines de son épouse, dont la boutique de décoration est devenue la coqueluche de la ville, et à son père de plus en plus isolé là-bas dans son petit pavillon londonien. Lors d'un vernissage, alors que Desmond ne comprend pas un traître mot de ce qu'on lui dit et répond au petit bonheur la chance, une étudiante venue d'outre-Atlantique lance sur lui ce qui ressemble très vite à une OPA. Pourquoi Desmond ne l'aiderait-il pas à rédiger sa thèse ? Le professeur hésite. Pendant ce temps son père, martial, continue à vouloir vivre à sa guise et son épouse à programmer d'étonnants loisirs...

C'est fin, intelligent, anglais et surtout très drôle. Être dur de la feuille, ça peut vraiment devenir hilarant ...

une BD
SCALPED Pays Indien
de jason Aaron et R.M. Guéra
édition Vertigo- paninicomics

Fort, violent, douloureux... whoooof

toujours dans les la lignée des comics

THE PREACHER

ça décape comme on dit

whooof 2